mercredi 14 février 2018

Appel du 13 février 2018


Plusieurs combattants révolutionnaires étrangers sur le front d’Afrin (hors les partis révolutionnaires turcs) ont annoncé ce 13 février 2018 la fondation d’une nouvelle brigade de volontaires internationalistes. Vous trouverez ci-dessous leur déclaration de fondation :

Nous sommes un groupes de communistes, socialistes, anarchistes et antifascistes, venus des quatre coins du monde. Même si nous venons de différents courants d'idée et de différents contextes culturels, nous sommes unis au Rojava par les principes de solidarité, d’internationalisme et d’antifascisme. De Manbij à Raqqa, nous avons combattu avec les YPG-YPJ, les Forces démocratiques syriennes (FDS) et un grand nombre de forces révolutionnaires turques contre la barbarie de Daesh. Nous sommes à nouveau réunis à Afrin pour combattre le fascisme, l’impérialisme et le terrorisme aux côtés de nos camarades. 
Les internationalistes ont versé leur sang pour lutter contre le fascisme. De la martyre Ivanna Hoffman, l’une des premières internationalistes au Rojava, au martyr Michael Israel, assassiné par une frappe aérienne turque à Manbij, au martyr Jac Holmes, tombé à Raqqa alors que la capitale de Daesh était libérée par les forces antifascistes, nous honorons les martyrs en poursuivant leur combat. La résistance à Afrin est l’un des moments des plus critiques dans la lutte contre le fascisme de notre époque. Le moment d’agir, c’est maintenant. Nous appelons à la solidarité internationale avec la lutte d’Afrin. Nous appelons les révolutionnaires internationaux déterminés à rejoindre notre lutte. Nous appelons également à des actions civiles larges contre l’État turc à travers le monde. Par l’unité nous triompherons. Par la solidarité, nous vaincrons nos ennemis.

Shéhid namirin ! Bijî berxwedana Efrîné !
Mort au fascisme ! Mort au colonialisme !
Vive la solidarité internationale !


Forces Antifascistes à Afrin (Antifascist Forces in Afrin – AFFA)
Brigade Michael Israel,
le 13 février 2018.

4 commentaires:

  1. Mais qu'est-ce qui vous prend, cher moine, avec le Kurdistan, je suis perdu...

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    1. Ce qui nous prend ? Eh bien, la grandeur, le courage physique, la beauté, en général. En l'espèce : celles de ces gens, là-bas, écrasés sous les bombes de l'ennemi principal. Et vous, qu'est-ce qui vous prend de ne pas être pris ?

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  2. Anti-nationalisme, anti-autoritarisme, principalement.

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    1. Les internationalistes combattant là-bas seraient-ils nationalistes ? Les anarchistes y seraient-ils autoritaires ?
      La révolution espagnole, parce qu'elle fut notamment vaincue par sa DIRECTION stalinienne (autoritaire et nationaliste), se caractériserait-elle ainsi suffisamment à vos yeux : nationaliste, autoritaire ?
      Durruti, qui fut assassiné en y participant, ne la représente-il pas autant, cette révolution, sinon mieux, que les traîtres autoritaires qui l'assassinèrent ?
      Votre approche (si nous la comprenons bien, derrière son laconisme lui-même autoritaire) nous paraît singulièrement manquer de nuances, sans même parler d'empathie.

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